Lutter contre les moustiques
1. L'Aedes albopictus (moustique tigre)
Originaire d'Asie du Sud Est, cette espèce est implantée sur l’ensemble du Var depuis 2013.
Vecteur de maladie (dengue, chikungunya, Zika), l'Aedes albopictus est avant tout un nuisible important, qui pique le matin tôt et le soir jusqu'au coucher du soleil, de mai à novembre. Il s'est parfaitement adapté au mode de vie urbain et prolifère dans nos jardins. 80% des moustiques tigres proviennent du domicile privé !
Gestes de bonnes pratiques
Si vous êtes victime de ses nuisances, quelques solutions simples peuvent vous aider à lutter contre sa prolifération :
• vider ou éliminer tous les supports de récupération d’eau stagnante (coupelles, arrosoirs, pataugeoires pour enfants, bâches, bateaux, bidons, pots, poubelles, pneus, etc.)
• utiliser des moustiquaires sur des contenants plus importants (ex.: récupérateurs d'eau de pluie) ou sur vos fenêtres
• utiliser un ventilateur lors de vos repas en extérieur ou la climatisation, si vous en disposez, en intérieur
• utiliser des répulsifs cutanés adaptés, notamment chez les nourrissons et femmes enceintes
D’autres conseils et informations sont disponibles sur le site du moustique tigre
2. Les Culex, vecteurs de la Fièvre du Nil Occidental, maladie présente dans le Var
Les moustiques du genre Culex sont des moustiques communs, présents sur toute la France, qui piquent surtout la nuit, à l'intérieur des habitations.
Ces moustiques sont les vecteurs de la Fièvre du Nil occidental (West Nile en anglais) selon un cycle moustique-oiseau-moustique (Fig1).
La période d'activité des vecteurs s'étend du mois de juin à novembre. Le cheval et l'Homme sont des hôtes accidentels sensibles à l'infection.
Cependant la fièvre du Nil occidental est une maladie non contagieuse (pas de transmission possible cheval-Homme, cheval-cheval ou Homme-cheval). Dans la majorité des cas, les infections passent inaperçues ou prennent la forme d'une pseudo-grippe estivale. Dans de très rares cas, une méningo-encéphalite sévère peut être observée (1).
Des cas récurrents dans le Var depuis 2019
Cette maladie a fait son introduction en Europe et en particulier en région Camarguaise dans les années 1960-1970. Dans le Var, des cas humains et équins ont été reportés en 2003. Après un long silence de plus de 15 ans, de nouvelles infections humaines et/ou équines ont été observées chaque été sur le département depuis 2019 (2). Ci-après une cartographie dynamique de l'évolution des cas équins et humains ( cliquer sur l'image pour ouvrir le tableau de bord).
Prévention
Chez l'Homme, aucun vaccin n'est disponible. Les mesures de précautions reposent sur la prévention des piqûres de moustiques, en particulier le soir et la nuit (1-3).
Chez le cheval, des vaccins sont disponibles contre cette maladie. La vaccination au printemps, avant le début de la circulation virale, est le moyen de protection à privilégier (3).
Liens vers les partenaires institutionnels
https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/depliant_west_nile_2015_page_a_page.pdf
https://www.paca.ars.sante.fr/surveillance-epidemiologique-des-infections-virus-west-nile
https://www.anses.fr/fr/content/west-nile-virus-oiseaux-mammiferes-moustiques
Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen
Ars : Agence Régionale de Santé
Ministère des Solidarité et de la Santé